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Exaltations Indicibles
29 avril 2014

Quotidien

breathe devant toi la vie ouverte fruit mûr fruit qui lentement même s'écartèle sedécompose comme la figure noire des jours d'été pluvieux breathe il y en aura tant d'autres des salutations aux jupes baissées à tes regardsfuyant et tes mots qui sont du...
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28 avril 2014

Idéalement

sous l'épidermele premier venin le baiser de glacela chair découpée et tes lèvres tremblentde me voir passerles lambeaux tombantà mes bras souillés tu ne diras riendes tornades nocturnes tu prendras ma mainje poserai ma plume
26 avril 2014

Amour amour

j'ai fait l'expérience du bonheur : les paupières closesle soleil gris entre les lèvreston nom battant contre mes tempes tous les mots vains de ma jeunessese sont noyés dans ta bouchetes doigts ont tracé sur mon dosun ciel couleur d'ecchymose les années...
22 avril 2014

Vivants

Il a déposé, dans une immense boîte, chacun de ses souvenirs. Il ne les a pas triés. Moments d'extase, heures insignifiantes, tous ont fini dans ce cercueil clos qu'il a fermé à clef. À peine la serrure s'était-elle verrouillée que son amnésie était scellée...
21 avril 2014

Quotidien

d'autres journées noiresdans l'absence du langage dans l'averse étouffanted'autres visages peints au ciel désemparé trop noir aussi le caféà la bouche brûlée ne savoir que se tairedes lunes violacées épousent les regards
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17 avril 2014

Tu ne t'aimes pas

Evidemment, c'est toujours la même histoire. Tu refuses ton reflet. D'autres visages passent. Tu n'oses comparer tes traits, trop grossiers, trop difformes -tu dégoûtes même les miroirs, qui ricanent lorsque tu passes devant eux sans oser les regarder....
15 avril 2014

Plus la tête à écrire

dans la cervelled'invisibles fissuresoù passent les courants d'air je me sens quilentement s'en vadans les vents printaniers l'esprit trop pleindu parfum douxdes premières fleurs laissez-moi doncje pose devant vousmon crâne ouvert (il ferasans douteun...
14 avril 2014

Syntaxe

Nous n'étions pas heureux d'avoir tant soupiré, d'avoir tant contemplé les sirènes langoureuses. Et nos regards aveugles n'ont pas su se croiser -nous aurions vu peut-être combien nous nous aimions.Désormais les flots poupres ont tout emporté, des années...
13 avril 2014

Notre vie future

toute cette éternité ouverte à nos bras mûrsnous aurions pu finir par y laisser nos mues aux veines sacrilèges aux vains sacres enfinj'ai couronné des hommes de mes mains scarifiées et les os délavés à l'océan salisous l'eau aux vagues brunes ont formé...
11 avril 2014

Tu étais poésie

De tes mains qui creusent les nuages, de tes joues rouges d'être trop exposées, de tes cheveux d'or brun où je laissais mes doigts s'égarer, Je ne dirai rien - Tous mes souvenirs sont tombés durant l'automneIls se sont brisés au milieu des feuilles, je...
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