10 juin 2014
Toujours cette rengaine qui sonne comme le glas
d'un grand linceul rouge j'ai tout recouvert
le désert de poussière bâti au fil des ans
les sérénades enfouies dont les rythmes toujours
battent un tempo muet dans mon crâne impuissant
je n'ai laissé ni mots ni traces de cette époque
de ce passé béni où le soleil d'été
ne brûlait pas nos peaux - et donnait seulement
à nos visages offerts l'éclat de la jeunesse
un empire enterré repose dans ma mémoire
j'ai jeté toutes les clefs des portes du royaume
il est temps désormais de laisser derrière moi
sombrer les heures heureuses de nos derniers émois
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