12 juin 2014
De ce que l'on sait sans le dire
je déborde de moi même
en flots de chair sur les lames du parquet
en désastres microscopiques
en instants désarçonnés
le ciel d'été a pris la nuit en otage
j'ai descendu trois fois mes souvenirs
j'ai ouvert toutes les voies
j'ai jeté ma dernière bouteille
et tout le rouge de ma vie
ne saura pas te faire pleurer
tout l'infini des insomnies
ne t'apprendra pas à rêver
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