9 août 2014
J'écris pour gagner mon pain béni
j'ai tout fait reposer sur la corde fragile
j'ai posé ma vie entre les lignes
prié les mots comme des saints
les vers ont rongé lentement
mes entrailles abandonnées
j'ai pris ma peau pour parchemin
dans les soirs artériels
j'écris par coups de sang
il y en a qui courent
qui gardent bouche close
qui joignent leurs mains vides
nous avons en commun
cette quête risible
du salut incertain
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