27 août 2014
Une ère ou une autre
l'ardoise
le temps arrêté le cou coupé des heures
à la craie
effacer à flots les contours
à travers l'infini
nous demeurons
insubmersibles
aux lèvres
nos noms lettres déliées aux langues molles
bouches ouvertes
tous les liquides déversés
nous porterons
à bras tremblants
l'intempérie
Publicité
Publicité
Commentaires