16 novembre 2014
Mois à venir
des silences comme des nausées aux reins coupés
le foie dans la boîte noire dans la nuit abandonné
sur un bout de trottoir
offert aux chiens jeté
j'ai laissé les espaces contraires se rencontrer
quand rien n'est à écrire j'invente des histoires
des liqueurs écoeurantes versées dans ma mémoire
dans mes draps suffoquent des songes étrangers
de l'hiver je n'attends que la chanson fragile
l'écorce fine qui craque au vent glacé
et trouver sur ma peau
la brûlure d'un flocon
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