8 septembre 2014
Poème sur nos vies hélas
des armes sous le manteau noir
au crépuscule j'entends les chiens j'entends
les sirènes repues de marins amoureux
j'ai dévoré mes amants jusqu'à la
dernière goutte j'ai bu leur sang
il avait le goût du sel et des souvenirs
maintenant toute la ville se tourne et
contre moi il n'y a qu'un hiver inhabité
que l'imposante silhouette du silence
à quoi bon vivre puisqu'enfin une fois
nos crimes accomplis
nous n'aurons plus qu'à tout défaire
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