Au fond de tout il y a toi

Mon corps n'avait besoin que d'une odeur pour se jeter à travers toi, comme s'il ne t'avait jamais quittée. Encore, tes boucles à ma joue, tes sourires aux miens, tes yeux d'orage défait, tes tortures à mon dos brisé. Encore ta voix qui monte comme s'il n'y avait jamais eu d'autre chanson, comme si toutes ces années passées à s'oublier n'avaient été vécues que pour comprendre combien ta silhouette habitait toujours mes pas. Je n'ai plus jamais été moi après avoir été contre toi. Les nuits qui se fendent au-dessus de mon front transportent ton parfum, et déferlent sur moi comme une lame de fond.