1 décembre 2014
L'oubliée
d'autres calvaires t'attendent et tes mains qui s'éloignent
ne recueilleront pas mes prières anodines
tu t'es toujours moqué des paroles en l'air
de mes rêves gluants qui collaient mes paupières
et moi en-dedans je reste aveugle
tu auras beau courir les plaines luxuriantes
tes mots seront de trop aux mille creux de la terre
toutes tes années folles tes amours éphémères
s'envolent aux mêmes vents qui me soulèvent
et moi en-dedans je reste aveugle
nous aurions été sots de nous lancer au jeu
de préférer nos lits aux bancs des églises
tu as laissé s'éteindre les cantiques d'hier
façonné des vitraux dans ta pupille claire
et moi en-dedans
je reste aveugle
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