26 janvier 2015
Efface
Des mensonges blancs, des mensonges comme des oiseaux, des mots tus, des mots tués, des mouvements défaits dans ton dos, des gestes de trop. Je t'ai fait croire qu'il était encore possible de s'écrire, de se lire, de se parler comme avant ; je t'ai fait croire qu'il y avait en moi quelque chose qui t'appartenait. Mais le temps a rongé les parois, les journées ont inscrit leur empreinte, et je n'ai de toi que les mensonges noirs, les mots vomis, les élans déplacés. Je ne souhaite plus me souvenir de toi.
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